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La fusion froide implique une minorité de scientifiques contre une majorité de scientifiques qui qualifie cette réaction d'impossible sur un plan théorique.

Parmi les partisans de la fusion froide, on trouve bien évidemment Stanley Pons et Martin Fleischmann, mais aussi un chercheur français du CEA de Grenoble Jean-Paul Biberian qui est persuadé que la fusion froide est "une solution à moyen terme". Cependant la fusion froide est mise de côté par le monde scientifique et les grand laboratoires qui refusent d'encourager la recherche sur ce domaine. Les seul travaux qui sont produits sont faits sur les frais de fonctionnement habituels des chercheurs.

On peut citer aussi comme partisans notables :
- Peter Hagelstein du MIT (Cambridge, USA)
- Eiichi Yamaguchi de la compagnie NTT (Télégraphe et Téléphone Japonais) et Takahashi Nishioka
- Yoshiaki Arata, un physicien nucléaire hautement respecté au Japon, qui a fait publiquement une expérience de ce qu'il appelle la "fusion de la matière condensée" avec une méthode dérivée de celle de Pons et Fleischmann.
Cette expérience, bien qu'importante, ne permet pas de conclure et de mettre fin à la polémique, puisqu'elle n'est que "dérivée" de celle de Pons et fleischmann, et ne reproduit que partiellement le phénomène.




Parmi les opposants à la fusion froide, on peut placer principalement tout les scientifiques "conservateurs" qui refusent de remettre en cause les principes de la physique nucléaire actuelle, mais aussi les chercheurs du projet ITER qui ont un intérêt à s'opposer à la fusion froide pour garder les fonds reçus par les Etats. Les opposants qualifient la fusion froide de science pathologique.

On peut citer aussi comme opposants :
- Une majorité de scientifiques, qui qualifient la fusion froide de mauvais protocole opératoire et, dans la pire hypothèse, la présentent comme "une vaste fumisterie orchestrée par des scientifiques de seconde zone à la recherche de notoriété et de budget."
- Jean-François Fauvar: "Inconcevable de façon théorique"
- Jean Chevalet - Directeur de Recherche au CNRS, qui nous a dit avoir maintenant une position beaucoup moins tranchée sur le sujet.

Sylvain Rigoutat, François-Xavier Rolland, Romain Sarrio - Groupe 2B - I1 ESIEE Engineering- Décembre 2008